Les deux guépards fondent sur le groupe
de gazelles
paniquées qui explose dans toutes les directions.
La faim cherche une victime parmi elles
"hunting in impalas" Both cheetahs overwhelm the group of thrown into a panic
gazelles which blows up in all directions.
Hunger searches a victim among them
Récompenses:
- Prix
du public à Wild in de Natuur, Enschede Hollande (2003)
chasse aux impalas N° 5/8
témoignage
d'amateur:
LA CHASSE AUX IMPALAS
Un soir,
je découvris ce site au hasard d'une déambulation en forme de flânerie
conduisant à mon restaurant japonais préféré de Paris...Dans la vitrine
de cette galerie d'art judicieusement éclairée et faisant contraste
avec la pénombre de la rue, j'eus alors la vision éblouie de la scène
de " CHASSE AUX IMPALAS
", du
nom de l'oeuvre réalisée en bronze par l'artiste sculpteur animalier
Jean VASSIL.
EBLOUIE
...car mon esprit, mon âme,
mon coeur, mon être profond furent dans l'instant saisis d'un émoi où
se télescopaient en bataille, en écho à moi même, en trouble, la
perception non seulement de l'esthétique de l'oeuvre, mais aussi sa
dimension fortement symbolique, psychologique, philosophique,
spirituelle et métaphysique. Technique éblouissante et science
consommée de l'artiste : un point d'appui au sol pour les deux félins,
trois pour les quatre fuyardes?
L'admiration de
la beauté animale reconstituée, ces deux magnifiques guépards tout de
muscles bandés et de détermination obsessionnelle, tels des athlètes de
la Savane, poursuivant quatre antilopes de l'espèce Impala,
magnifiquement sculptées en sprinteuses tendues en une fuite éperdue et
affolée? mais instinctivement en survie ainsi qu'en témoigne l'amorce
d'une habile manoeuvre de dispersion augmentant les chances de chacune
d'entre elles?.
L'espace compte, et la distance?
Suffisante pour survivre, peut être, mais peut être pas? RIEN n'est joué...
Jean VASSIL nous montre des animaux sauvages, mais c'est de nous qu'il
parle?
La
parabole, l'allégorie, comme figure de rhétorique au travers de la
symbolique de l'oeuvre sont là : Jean VASSIL nous raconte une courte
histoire, utilisant un événement quotidien et banal de la vie de la
brousse, pour illustrer un enseignement, une morale de la Vie des
Humains : si certes chacun s'inscrit dans un Destin déterminé, ici sous
la forme de grands fauves ou de proies ruminantes, il n'en reste pas
moins que chacun a sa chance, issue du Hasard, de la Nécessité ou de la
Décision instinctive ou née d'une mûre réflexion et d'une Volonté?
De toute façon, la Mort nous réunira tous?
C'est la
grande solidarité des créatures vivantes, chacune partie d'un Tout qui
nous dépasse, chacune détentrice d'une partie de ce Tout..
Illustration magistrale de notre appartenance à la cosmogonie
universelle?